Les Huit Vertus
Humilité, Honnêteté, Compassion, Valeur, Justice, Sacrifice, Honneur et Spiritualité. Sans doute connais-tu les Huit Vertus qui régissent notre bon royaume mon cher ami. Mais au fond de ton cœur, les comprends tu vraiment ? Connais tu réellement leur sens profond ? Que cela soit ou non le cas, cette histoire te montrera leur véritable sens afin te guider sur le chemin de l’Avatar…
Prologue
La Tempête arriva de la Mer de l’Est, et quand au milieu de la journée elle toucha la côte, elle s’arrêta, comme si pour un moment elle voulait se reposer avant de reprendre un long voyage. Pour les marins ce n’était qu’une simple bourrasque qui ne les empêcherait nullement de prendre la mer.
Mais pour ceux surpris au cours de leur voyage sur les routes du roi que la pluie avait rendus marécageuses et où les arbres pliaient et craquaient sous le vent, le seul choix était de trouver un abris. Trois voyageurs se retrouvèrent ainsi dans un grand bâtiment dont la porte était ouverte et qui servait de temps en temps d’entrepôts pour le bétail au fermiers de la région. Mais aujourd’hui il n’y avait point de bétail, juste trois étrangers détrempés.
Le premier, un homme corpulent d’age moyen, était un marchand qui se rendait à la ville pour acheter des fournitures. Le second était un soldat, une jeune femme retournant dans sa garnison après une courte visite à sa famille. Le troisième était un homme un peu plus jeune que le premier, et ne parla pas de son voyage. Les trois firent un feu, partagèrent leurs provisions, et s’installèrent le plus confortablement possible en attendant la fin de la tempête.
Afin de passer le temps, le marchand et le soldat se mirent à discuter tandis que le troisième homme semblait se satisfaire d’écouter le bruit de la pluie tomber sur le toit. Après avoir épuisé tout les sujets dérisoire, les deux parleurs finirent par entrer dans une divergence philosophique. Après un certain temps, le sujet devint les Vertus, ces huit guides qui existe au cœur même de la société et du gouvernement de ce monde.
La jeune femme, qui semblait se satisfaire du côté négatif de chaque question disait, “Que sont ces Vertus de toute façon ? Je vais vous le dire, il s’agit de mensonges exprimés par le plus puissant afin que le plus humble soit heureux dans sa misère. Quand un homme riche ou un noble s’est-il jamais préoccupé de suivre les Vertus qu’il prêche solennellement ? On est honnête car les voleurs sont pendus. On fait son devoir car les déserteurs sont battus. Voila ce que sont les Vertus.”
“Quelle vision négative.” répliqua le marchand. “Nous ferions tout aussi bien d’être des chiens à qui l’ont commanderai de rester bien sagement en dehors de la cuisine. Non, ma jeune amie, les Vertus existent afin de nous rendre plus noble et plus humains. Elles sont les distillations de ces grands principes qui nous permettent de progresser en temps qu’hommes, et leur simple existence nous rend meilleurs.”
Alors le troisième homme s’étira, et pour la première fois, se joignit à leur discussion. “Veuillez m’excuser moi, mais c’est un sujet qui m’intéresse grandement. Et je craint hélas qu’aucun d’entre vous ne comprennent ce que sont véritablement les Vertus.”
La jeune femme sourit malicieusement, et répondit, “Hé bien dans ce cas éclairez de votre compréhension nos pauvre âmes encore dans l’ombre.” Et le marchand ajouta, “Oui, s’il vous plait, partagez votre point de vue.”
” Vous Ma Demoiselle,” commença l’étranger, “vous dîtes que les Vertus sont là afin que le faible le reste, mais je dit qu’elles existent afin de rendre le faible fort, et l’homme pauvre mais Vertueux peut regarder sans peur dans les yeux de Lord British lui-même. Quand aux dirigeant de cette terre, je sais ce qu’ils ont sacrifié pour la poursuite des Vertus, et le prix qu’il ont payé est élevé.
“Quand à vous Messire, Je dit dit que votre conception des Vertus est plus juste, mais elle faillit bien vite. Vos Vertus sont aussi légère et plaisante qu’une brise d’été mais elles n’ont aucune substance. Vous savourez l’arôme de la viande mais ne la goûtez pas.
“Voici ma conception des Vertus. Elles sont un guide pour la vie de chaque jour, et leur application renforce nos résolutions, et calme nos doutes. Il s’agit d’une carte pour la route de la vie en quelque sorte, et une carte est inutile si elle n’est pas suivie jusqu’a une destination.”
“Vous parlez avec la même certitude solennelle que ma vieille Grand Mère”, répondit le soldat, “Vous aboyez mais ne mordez pas. Si ces vieilles idées ont le pouvoir de faire d’un paysan un roi, montrez comment cette transformation miraculeuse s’effectue.”
“En effet,” dit le marchand. “Vous dites que ma conception des Vertus est légère, mais où est la substance dans la votre? Comment les Vertus s’appliquent-elles à la vie de tous les jours?”
“Vos questions sont juste,” répondit l’étranger, “mais avec votre permission, j’y répondrais indirectement, car j’ai en ma connaissance une ou deux histoires qui révéleront mes croyances d’une manière bien plus évidente que n’importe quel argument que je pourrais apporter.”
Les deux autres acceptèrent d’écouter ses histoires, car ils commençaient à être fatigué de leur discussion, et étaient prêt à laisser un autre prendre la parole. L’étranger pris une bouteille de vin dans ses affaire et en but un bonne gorgée. Puis il la fit circuler, et se mit à parler.
Humilité: L’Histoire de Katrina et du Noble
Katrina était une bergère, et pour autant que cela la concernait, ce mot décrivait parfaitement son travail. Elle était très belle, et sage également, et était respectée aussi bien pas ses pairs que par ceux de plus haut rang. Tout cela néanmoins était sans importance ce que pensait Katrina d’elle-même (et quel autre opinion importait vraiment?). Elle était bergère et s’occupait de ses moutons.
A cette époque, les moutons dont elle s’occupait n’était pas les siens, mais appartenait un noble très fortuné de la cité de Magincia. En échange de ses services, il lui prodiguait une hutte (d’une propreté irréprochable) ainsi qu’une bonne partie de la laine et de la viande du mouton réservée à son usage personnel mais qu’elle pouvait aussi bien vendre au marché si elle le désirait.
Je suis sûr que vous avez déjà entendu parlé de la noblesse de l’ancienne Magincia connue pour son opulence et sa splendeur. Vous pouvez être sur qu’aucun habitant de Magincia ne se serait abaissé à poser la main sur un mouton bien vivant, en dépit du fait qu’ils s’asseyaient bien volontiers autour d’une table pour en manger en portant une tunique de laine. Ainsi Katrina était engagée pour subir la nécessité peu plaisante de l’élevage des moutons et afin délivrer à son maître les profits de son investissement, mais le fruit de son travail à elle.
Hélas, le style de vie le plus raffiné n’est nullement un rempart contre la malchance, comme bon nombre de grand seigneurs l’ont découvert tôt ou tard. Un autre noble, une connaissance du patron de Katrina, venait de sortir d’une période difficile, et avait vu la fortune de sa famille tout simplement disparaître suite à de mauvais investissements et à un manque certain de chance. Aussi, ce pauvre homme décida d’aller voir son ami et d’échanger le dernier et le plus précieux des biens de sa famille – une émeraude magnifique, d’une taille et d’une brillance inégalée – contre la moitié du troupeau de Katrina. Car un tel achat lui permettrait certainement d’obtenir un revenu suffisant pour l’instant, et qu’il pourrait augmenter avec le temps.
Aussi il amena l’émeraude au maître de Katrina qui s’avéra très désireux d’effectuer l’échange, car la possession d’un objet si précieux attirerait certainement un grand honneur sur sa maison. Et les deux nobles sortirent tout deux afin de diviser le troupeau. Ensemble, il grimpèrent sur la plate-forme construite à cet effet (car aucun noble digne de ce nom n’oserait s’approcher d’un mouton), et commencèrent à partager le troupeau que Katrina, en dessous d’eux, divisait selon leurs instructions.
A un certain point, le débat s’envenima et l’acheteur sortit son émeraude de son sac, et commença à parler de sa pureté, afin de convaincre l’autre noble d’accepter son offre. Mais l’homme subit sa malchance, et alors qu’il le tenait, le joyaux lui échappa des main et tomba sur le sol dans l’enclos des moutons, où un jeune agneau s’empressa de l’avaler.
Katrina s’excusa pour cette indignité (bien qu’elle n’en était nullement responsable). Mais elle assura les deux hommes qu’il n’y avait là aucune raison de mettre fin à leur affaire. “Je surveillerai cette bête avec attention,” assura-t-elle son maître, “et quand la pierre réaparraitra – probablement dans un jour ou deux – je la nettoierai et vous la délivrerait moi-même.”
Les nobles par contre furent tout deux horrifiés par la pensée de savoir leur trésor salit et souillé, et dirent que l’échange ne se ferait pas.
“Qu’il en soit ainsi,” dit Katrina. “Si cela est votre préférence je tuerais la bête dés aujourd’hui – à cette heure même – et la pierre sera de nouveau entre vos mains, bien que cela soit regrettable, je voulais que cet agneau deviennent un bélier plutôt qu’un mouton.”
Mais les nobles étaient tout deux d’accord sur le fait que cela n’était pas acceptable non plus, et après une courte discussion ils furent tout deux d’accord pour considérer le joyaux comme perdu à jamais pour la société de Magincia. Ainsi le pauvre noble retourna chez lui, ruiné et triste, mais satisfait d’avoir put gardé sa dignité.
Katrina, qui avait depuis longtemps appris qu’il était folie d’essayer de donner un sens à l’orgueil des seigneurs de Magincia, fit rentrer ses moutons pour la nuit, excepté pour le jeune bélier impertinent qu’elle amena dans un enclot privé et qu’elle surveilla avec attention. En temps voulu, la nature accomplit son oeuvre, et la gemme réapparut à la lumière du jour. Katrina la récupérera à l’aide d’une pelle et la lava vigoureusement avec du savon et de l’eau claire. Puis elle l’emmena jusqu’au port, où elle trouva un honnête marchand qui n’ayant que faire de l’histoire de la gemme et étant seulement intéressé par son poids et son éclat, lui en donna un très bon prix. Katrina dépensa une partie de l’argent pour son confort personnel, et en donna une autre à ceux qui étaient réellement dans le besoin, mais la majeure partie fut donné afin d’aider les gens infirme ou dans le malheur. Et c’est ainsi que dans son Humilité, elle devint la bergère la plus honorée et la plus prospère de toute la cité.
L’agneau grandit et devint un beau bélier, et régna pendant des années sur le troupeau. Il pensait sûrement être une figure digne d’un seigneur. J’imagine qu’il n’a jamais su qu’il fut pour un temps le mouton le plus riche de tout Magincia.
Quand au noble ruiné, il fut bientôt forcé de vendre son manoir pour payer ses dettes, et de chercher la charité de ses parents, où il reçut tout l’affection qui est dut à une pauvre relation tombé dans la misère. Aujourd’hui son nom honorable, qu’il se refusa à souiller par une fortune salie, est inconnu de tous.
Honnêteté: L’Histoire de Mariah et du Démon
Plus que tout autre chose, un jeune mage se doit d’être curieux, et c’était le cas de Mariah. C’est sa curiosité qui la mena, au cours d’un de ses voyages de compagnon, dans un certain bosquet qui avait la réputation d’être un lieu périlleux et hanté.
Elle découvrit bien que cette réputation était justifiée lorsqu’un qu’une voix douce, profonde et assez plaisante lui dit, “Hé bien jeune mage, tu t’aventures bien loin des routes sûres.”
Mariah se retourna, et quand elle vit la créature que se tenait prés d’elle, sa première pensée fut une sorte de plaisir dément quand elle réalisa qu’elle ne s’était pas mise à crier d’effroi. Mais elle mis cette penser de côté en faveur de pensées plus sérieuses, car la créature qui se tenait prés d’elle était fort musclée, d’une couleur rouge feu, et brillait légèrement de sa propre lumière dans l’obscurité de la forêt. Elle sut immédiatement qu’il s’agissait d’un Démon, un de ces vicieux et puissant voyageurs des royaumes infernaux, qui de temps en temps s’aventuraient dans le notre à la recherche de sang ou de servants.
“Bonsoir messire,” dit-elle, et sa voix trembla à peine. “J’espère ne point vous déranger.”
“Du tout,” répondit le Démon d’un ton assez moqueur, “Je reçoit bien peu de visiteur, et je suis suis content de vous voir.”
Mariah n’avait jamais rencontré de Démon, mais elle avait étudié leur nature. Elle savait que si la créature avait désiré la tuer, elle serait déjà morte, aussi cherchait-elle sûrement autre chose.
“Si c’est de la compagnie que vous cherchez, je peut vous proposer une divertissement,” lui dit Mariah, réfléchissant à toute vitesse. Elle avait lut que certains Démons pouvaient être tenté par les jeux de chances ou de hasard, et elle espérait ainsi distraire l’attention du monstre d’amusement beaucoup moins plaisants – en tout cas pour elle.
“Un divertissement ? Comme c’est intéressant… Que proposez vous?”
“Jouons au Jeu du Défi.”
Le Jeu du Défi était un exercice utilisé par les jeunes mages depuis des générations, et sa nature est simple … chaque participant doit poser une courte question sur un sujet profond ou difficile, et l’opposant doit répondre immédiatement, avec une honnêteté absolue. Hésiter ou donner une réponse évasive signifie perdre. De cette façon les joueurs apprennent à connaître la Vérité qui se trouve en eux, et à la discerner dans les paroles des autres.
“Un choix audacieux,” répondit la créature. “Quel en est l’enjeu?”
“Ma vie bien entendu,” répliqua Mariah. “Si vous gagnez, vous la prenez, si je gagne, je la garde.”
“Vous parlez sans détour, mais je n’en attendais pas moins d’un mage. J’accepte, et étant celui mis au défi, je poserai la première question. Jeune mage, te considères tu sage?”
C’était une question classique, et Mariah y était préparé. “Je recherche la sagesse, ce qui serait une tâche vaine si j’étais déjà un sage. Je me suis toujours considérée intelligente, et cela m’a toujours suffit.” La réponde n’avait visiblement pas impressionné le démon, mais il ne la contesta pas.
Puis ce fut son tour de poser une question, elle se tourna vers un sujet plus philosophique. “Démon, laquelle est la plus grande, la Vérité ou la Fausseté?”
Le Démon sourit, ce qui était mauvais signe, et répondit, “La Vérité est un grand Chaîne, le roi de la forêt. La Fausseté est le petit ver qui le mange de l’intérieur jusqu’a ce qu’une brise finissent par le faire tomber.” C’était une excellente réponse, et Mariah ne pouvait s’empêcher d’être impressionnée en dépit de la peur qui l’assaillait.
“Jeune Mage,” demanda le Démon, “Pourquoi avoir choisi ce jeu ? Tu est jeune et je suis immortel. Penses-tu vraiment que ton ‘intelligence’ suffira face à mon éternelle perspicacité?”
Mariah pris une courte inspiration et répliqua. “Je suis mortelle et mon esprit m’appartient. Ma Vérité est mienne, et je la vois quand je le désire. Vous êtes esclave de votre nature surnaturelle et devait agir comme tel. Votre vérité une pièce sombre sans porte ni fenêtre, et jamais vous ne pouvez la voir car elle vous emprisonne. Ceci est mon espoir et mon avantage.”
Alors qu’elle préparait sa prochaine question Mariah s’apperçut bien vite que que sa réponse avait eu l’effet désirée car le Démon ne semblait pas l’apprécier. “Il est évidement que la Vérité peut exister sans la Fausseté, mais la Fausseté ne pourra jamais existé sans la Vérité. Dites moi alors comment pouvait vous espérer voir la mal triompher?”
Le Démon la regarda pendant un long moment, et quand il répondit, toute trace de moquerie avait disparu du cri qu’il laissa échapper. “Je vais te montrer comment.” dit-il, et la phrase s’acheva dans un cri de rage alors qu’il leva son poing griffu sur Mariah afin de prendre sa tête. Mais par leur nature, le Démons se doivent, après avoir avoir accepté un défi, de se tenir aux termes de celui ci. Et alors que le monstre franchissait les quelques pas qui le séparait de Mariah, sa forme massive se dissipa, et tout qui la toucha fut une fumée chaude et sulfureuse. Mariah retourna rapidement au village le plus proche, et après cela elle devint bien moins curieuse à propos des rumeurs d’évènement mystérieux.
Compassion: L’Histoire de Iolo et du Brigand
Iolo était un barde, un archer réputé ainsi qu’un proche ami et champion de Lord British. De ce fait il n’était guère étrange que ses voisins se tournent vers lui en temps de crise.
La crise à cette époque était un homme nommé Edric, un brigand qui s’attaquait aux voyageurs sillonnant les chemins des forêts sauvages et des collines de la région. C’était un bandit des plus cruel, sans aucune pensée pour la vie et l’honneur de ses victimes, et le vol n’était que le moindre de crimes.
Aussi les honnêtes marchands et fermiers de la région s’adressèrent à Iolo, le suppliant de les délivrer de ce fléau. Iolo n’hésita pas une seconde. Il posa son lute et pris son arbalète, dit au revoir à sa femme et partit en chasse. Et alors qu’il quittait sa demeure il jura sur le nom de Lord British qu’il ne reviendrait pas tant que la menace d’Edric le meurtrier n’aurait pas disparut du royaume.
Après avoir cherché plusieurs jours, Iolo parvint à trouver la trace du bandit et elle la mena dans une région difficile où il poursuivit le vilain à travers les hautes collines et les vallées. Finalement, Iolo parvint à une haute falaise juste au dessus d’un petit village de montagne. Le brigand n’était plus qu’a quelques minutes devant lui, et réalisant cela, ce dernier exécuta un plan d’une horrible efficacité. Il parvint à faire tomber un simple rocher qui roula le long de la falaise, entraînant n’autres rochers sur son chemin jusqu’a ce qu’une terrible avalanche s’abatte sur le petit village au dessous. Nombres de maisons et de magasins furent détruits par le déluge, et le seul col permettant au village de communiquer avec l’extérieur était bloqué.
Iolo assista impuissant à ce carnage, et sa rage envers Edric n’avait plus de limite, mais néanmoins, il interrompit sa poursuite et se rendit au village où il passa plusieurs jours à déterrer les personnes – vivantes ou mortes – prises dans l’avalanche et à aider au dégagement du col. Et pendant qu’il était occupé, le brigand put d’échapper et recommença ses tristes méfaits.
Mais aussi tôt que sa conscience le lui permit, Iolo reprit sa chasse, et il ne lui fallut pas longtemps pour retrouver la trace de son ennemi. Mais cette fois Edric était plus préparé que jamais à s’occuper de sa nemesis, et il mena Iolo jusqu’a une ville forestière dont il empoisonna le seul puits la nuit où il la traversa. Ainsi quand Iolo atteint la ville le lendemain, il trouva nombre de ses habitants gravement malade. Et une fois de plus Iolo interrompit sa poursuite et aida à soigner les malades, les mourants, et à purifier le puit. Et là encore, Edric parvint à s’enfuir.
Quand il reprit sa chasse, Iolo était comme enragé, et il ne laissa pas le temps au fugitif se reposer, et ce dernier fut forcé de s’éloigner de toute habitation humaine (ce qui était le plan de Iolo). Finalement, Edric atteint l’entrée d’une caverne où il pensait qu’il pourrait semer Iolo. Mais ce fut folie, car cela n’était pas une caverne mais l’un de ses dangereux puits du mal appelés “Donjons” qui infestent notre terre depuis des temps immémoriaux, et le nom de ce Donjon particulier était Despise.
Nombreux sont les périls qui hantent les Donjons, et quand quelque temps plus tard Iolo entra dans Despise (bien plus prudemment que Edric car Iolo connaissait ce lieu depuis longtemps), il fut accueillit pas une sombre et profonde crevasse. Et au fond de celle-ci, la voix d’Edric demandait piteusement de l’aide, disant que sa jambe s’était brisé dans la chute.
Iolo répondit à Edric en disant, “Je vous enverrais bien une corde, mais je n’en ai point.” Puis il ajouta, avec peut-être une certaine cruauté, “Je pourrais aller vous en faire une si vous le désirez; je devrais être de retour d’ici une semaine.”
Edric, qui était terrifié, supplia Iolo de ne pas le laisser seul. “Je sais que vous êtes une barde et un homme de Compassion,” supplia le vilain. “Descendez et aidez moi à sortir, je vous en supplie.”
Iolo resta immobile en haut du puit, atterré par l’audace du bandit, puis finalement il lui répondit. “Je vois que vous, qui avait si extrêmement abusé de ma Compassion pendant si longtemps, n’avez aucune idée de sa vrai nature. La Compassion est le dut de l’innocent, et pour un enfant ou un honnête fermier, je braverai le danger de ce puit avec joie. Quelqu’un comme vous néanmoins, n’a nul droit de réclamer une telle Compassion, car votre dut est la Justice.” Mais alors qu’Edric commençaient à bégayer plus bas il ajouta, “Néanmoins, je ne suis ni juge, ni Druide, aussi je vous donnerai la Compassion que quelqu’un comme vous mérite.”
Sans un autre mot il sortit du donjon, et coupa une longue branche sur un solide arbre prés de l’entrée. Et il retourna à la crevasse de laquelle Edric continuait à geindre (jurant qu’il avait entendu des bruits dans le ténèbres), et à qui il lança la branche.
“Voici votre Compassion, afin que vous n’ayez pas à attendre votre mort, immobile et sans espoir. Avec ceci vous pourrez bouger, et vous avez déjà eau, nourriture, torches et épée. Maintenant levez-vous et sortez de ce ce lieu si vous le pouvez. Et je vous promet que si jamais vous revenez à la surface, je vous y attendrais.”
Ne prêtant aucune attention aux cris du brigand, Iolo quitta le donjon. Il monta un camp prés de l’entrée et la surveilla attentivement pendant deux jours. Et le matin du troisième jour, il rentra chez lui. Personne ne sait si Edric a péris dans le puit de Despise, mais ce qui est sûr c’est que personne n’a plus jamais entendu parlé de lui à la surface de Britannia.
Valeur: L’Histoire de Geoffrey et du Dragon
Il y a longtemps, quand les grand Dragons volaient encore librement dans les cieux, il y avait un dragon nommé Ignus. Les Dragons sont des créatures subtiles et dangereuses, mais en fait ils ne sont pas vraiment mauvais, car ils ont leur façon de vivre et leur propre code de l’honneur. Ignus néanmoins était une exception et en fait je crois bien qu’il était la source de toutes les mauvaises choses que l’ont dit sur sa race. Car Ignus était une bête vicieuse et maléfique, et il prenait beaucoup de plaisir à piller et détruire les habitations humaines. Il avait même un goût particulier pour la chair des jeunes humains, particulièrement les femelles, une habitude que, j’en suis sur, beaucoup de Dragons trouvaient aussi dégoûtante que nous.
Ainsi, il s’averra qu’un jour Ignus s’éveilla à la fois ennuyé et affamé, aussi s’envola-t-il à la recherche de quoi s’amuser et se sustenter auprès des habitations des hommes.
Ce jour ci, il choisi un hameau si petit qu’il n’avait point de nom (ou s’il en avait un, il a été depuis longtemps oublié). Et ce hameau en particulier était la demeure d’une jeune garçon nommé Geoffrey, âgé d’environ 14 ans, et de sa sœur Marguerida, qui avait quelques années de plus que lui. En ce jour, ils s’étaient tout deux engagé à débarrasser des mauvaises herbes le champs de haricot de leur père qui se situait à une certaine distance de leur maison.
Les Dragons ont une vue très perçante, encore plus précise que celle d’un aigle, et magré sa taille, alors qu’il voguait au travers de nuages, Ignus vit le frère et la sœur bien avant qu’ils ne le remarque. “Aha,” se dit-il. “Voici de quoi s’amuser un peu; et cela sera un bon moyen de me mettre en appétit. Je dévorerait d’abord ces tendres enfant, puis je prendrais le reste de ce nid d’humains comme plat de résistance.”
Ignus aurait facilement put tué les deux enfants avant même qu’ils ne rendre compte de sa présence, mais comme je l’ai déjà dit, il préférait jouer avec sa nourriture. Aussi il s’abattit sur eux en poussant un cri terrifiant, et fit brûler le champ de haricot afin que ses proies se mettent à courir.
Et pour courir, ils coururent, vous pouvez en être sur. Malgré leur jeune âge, ils n’étaient pas fous. Geoffrey pris la situation en main et mena sa sœur vers la rive d’une rivière proche, où il espérait trouvait une crevasse dans les bancs rocheux où ils pourraient s’abriter. C’était certes un mince espoir, mais cela était toujours mieux que d’attendre d’être dévoré par le dragon.
Ignus ne pouvait malgré lui être impressionné par l’intelligence et l’agilité de ses proies, qui parvenaient habilement a éviter ses attaques. En effet, le dragon avait plusieurs fois préparé un coup censé leur être fatal mais que les jeunes humaines avait réussit à éviter. Mais Ignus n’était guère gêné par ce léger inconvénient car il savait qu’il n’y avait aucun endroit dans les environs où ses proies pourraient s’abriter et que tôt ou tard elle finiraient bien par se fatiguer.
Alors qu’ils approchaient de la rivière, Geoffrey et Marguerida contournèrent le tronc d’un vieux chaîne, et la le malheur survint car Marguerida se prit la cheville dans une vieille racine. Elle tomba, la cheville foulée et bloqué par la racine. Geoffrey essayer de la débloquer mais ce fut inutile. Ignus s’éloigna un peu pour prendre son souffle, observant leur détresse avec amusement.
Voyant qu’il n’y avait aucun moyen de libérer sa sœur, Geoffrey sortit de sa poche, son petit couteau de berger, et prenant une pierre dans son autre main, se positionna entre le vieux dragon et sa sœur, avec la détermination d’un guerrier sur son visage.
Cela amusa grandement Ignus, et il appela Geoffrey disant, “Et maintenant, Messire Chevalier, avez vous une épée enchantée suffisamment vertueuse pour prendre ma tête?”
Se surprenant lui même, Geoffrey répliqua sur un ton bien plus grâve et déterminée que ce qu’il aurait cru possible “Un Chevalier je ne suis point vieux lézard, pas plus que je ne possède d’enchantement, mais tu ne prendra point ma sœur avant de m’avoir affronté. Ta tête, je la prendrai avec joie si la chance m’en est donnée!”
Ignus gloussa devant ce discours. “Tu dois être un enfant bien stupide pour espérer pouvoir me blesser avec des objets aussi futiles. Cours mon enfant, cours! Peut-être parviendras tu à trouver un abris le temps que je dévore la fille.”
“Je sais que je n’ai ni les compétences, ni les moyens de te vaincre, vieux lézard,” répliqua Geoffrey. “Mais cela importe peu quand ma sœur est en danger.”
Ignus commençait à trouver la conversation ennuyeuse, et répondit avec une certaine irritation. “Regarde mon garçon, ton comportement est illogique. J’aurais ta sœur que tu fuis ou non. Pourquoi me donner deux proies, alors qu’il ne pourrait y en avoir qu’une ?”
“Je ne questionne pas ta logique,” répliqua Geoffrey avec le sentiment que la fin était proche. “Mais aucune logique ne pourrait à me forcer à abandonner ma sœur à une créature telle que toi.”
Le vieil Ignus était une créature perfide et le déloyale, et à cette remarque, une soupçon de doute commença à hanter son cœur froid.
“Je commence à comprendre,” grogna-t-il. “Puisqu’il n’y a aucune raison te poussant à rester là où tu es sans défense, il est raisonnable de penser que tu restes là où tu es car tu veux que je m’approche de toi. Peut-être que cet arbre est un lieu ou vous pauvre humains avait mis en place un quelconque piège ou une malédiction qui me prendrait par surprise.”
“Encore une fois, je ne questionne pas ta logique,” répondit Geoffrey qui comme je l’ai déjà n’était pas un fou.
“Et encore une fois, ils se peut que tu sois en train de me bluffer,” répliqua le dragon d’un air songeur. “En fait, cela est peu probable. Néanmoins s’il y a vraiment un piège, je pourrais être blessé ou même tué. Et je ne pense pas que tu en vailles le risque. Non, certainement pas!” Et sur ce, à la grande surprise de Geoffrey et Marguerida, la créature pris son envol, et partit à la recherche d’une créature moins (comme il le supposait) risquée.
Ainsi Geoffrey avait montrée une vrai Valeur, qui est la pure distillation du Principe du Courage. En rabaissant la valeur de sa vie à néant il l’a sauvé. S’il avait privilégié suffisamment sa survie afin de fuir, comme le suggérait la logique du dragon, la créature aurait très certainement dévoré sa sœur tout d’abord, et lui en suite. Il agit selon la nécessité présente, plutôt que sur les conséquence, et bien qu’il aurait aisément put être tué, sur cette occasion sa Valeur a permis de sauver sa vie et celle de sa sœur.
Pour ce qui est du vieux Ignus, il situait la valeur de sa vie si haute qu’il ne pouvait supporter le moindre risque ou doute, si bien qu’il rata un repas facile. Mais le prix de sa lâcheté fut encore plus grand. Car après plusieurs années, Geoffrey devient un puissant champion, un chevalier en effet, et avec l’équipement nécessaire (notamment une puissante épée magique) et grâce à sa compétence et à sa force, il tua le vieil Ignus. Et il accrocha sa tête à l’entrée de son étable, sur laquelle les enfants de sa sœur lancent souvent des pierres pour s’amuser.
Justice: L’Histoire de Jaana et du Goblin
Vous savez sûrement que la confrérie des Druides est consacrée à la Vertu de la Justice, et que les Druides sont depuis des temps immémoriaux les conservateurs de la Haute Court du royaume. Il était également coutume pour les Druides, il y a fort longtemps, de parcourir le royaume au nom du Roi, agissant en temps que juges et agents de la court suprême. C’était également leur travail de s’occuper des affaires de moindre importance qui ne nécessitait pas l’intervention de la Haute Court. A cette époque, Jaana était de ces Druides. C’était une jeune femme forte, qui ne craignait pas les long voyages, aussi les anciens aimaient-ils lui confier des parties grandes et sauvages du territoire. Elle voyageait entre un certain nombre de petites villes et villages, visitant chacun d’entre eux deux à trois fois par ans.
L’une des plus grande ville de cette région – une forteresse en pleine montagne entourée de murailles – était en guerre perpétuelle avec une tribu de goblins qui habitait la région. L’objet de ce conflit était le contrôle et la sécurité d’un proche défilé qui permettait aux humains de commercer et aux goblins de piller. Le cerveau derrière ce conflit était un chef goblin d’une ambition et d’une intelligence exceptionnelle qui depuis des années s’attaquait à tous les humains qui osaient traverser son territoire.
Un jour, une patrouille de gardes de la ville tomba sur un petit groupe de goblins peu armé qu’ils attaquèrent immédiatement et parvinrent à vaincre sans mal. A leur grande surprise, il découvrirent à la fin de la bataille que le chef des goblins, la source de tous leurs maux, faisaient partit de ce groupe, toujours vivant et maintenant entre leurs mains.
Ils ramenèrent leur prisonnier en ville avec joie, car ils savaient que sans leur chef, les goblins des montagnes tomberaient bien vite et que le défilé serait bientôt sûr, entre leurs mains civilisées. Aussi quand le chef goblin fut amené en ville, les gens organisèrent un grand festin, ou beaucoup de nourriture et d’alcool furent consommés.
Durant ces festivités, le plus gros sujet de conversation fut la façon dont il fallait disposer de leur ennemi, et alors que les festivités continuait, les idées sur l’exécution du goblins devinrent de plus en plus élaborées et difficiles à réaliser.
C’est dans cette ambiance que l’on vit la Druide Jaana approcher de la ville. Et certaines personnes se mirent en tête l’idée qu’il serait fort amusant de faire un procès à leur captif et de l’exécuter formellement suivant la justice du Roi. Et ainsi, avant même que Jaana n’ait atteint les portes de la ville, il avait été décidé que ce serait le cas.
Quand Jaana arriva elle fut immédiatement confronté a un foule qui présentait des sourires narquois, ce qui l’informa qu’un meurtrier réputé avait été capturé, et allait être amené devant elle afin qu’elle rende Justice.
Jaana trouvait un peu irritant que bien que la ville entière était en joie, on le demandait de faire Justice avant même de lui proposer une choppe de bière. Néanmoins elle arrêta un des habitant qui semblait en meilleure possession de ses moyens que ses compatriotes et lui demanda de lui résumer l’affaire.
Quand elle eut apprit la nature de l’affaire, Jaana tenta de dissuader les gens disant, “Regardez vous, il n’est nul besoin d’avoir recourt à la Justice du Roi dans cette affaire. La créature est une prise de guerre, et la guerre est gouvernée par l’Honneur et la Valeur, mais la Justice n’a rien à voir avec cela. L’auriez vous tué en combat, cela eut été un acte Honorable. Même maintenant si les pères de la cité décidait de la mettre à mort de leur propre chef, cela serait un acte de Compassion, car cela rendrait la vie plus sûre aux voyageurs et aux enfants de cette ville. Faîtes ce que bon vous semble, et je vous dirais si votre action est Juste et conforme à la Loi, mais il n’est nul besoin de faire un procès à cette créature, et je ne m’abaisserai pas à en faire un.”
Certains furent émus par les paroles de Jaana, mais beaucoup d’autres, à cause notamment d’un abus d’alcool, furent outré d’être privés du plaisir d’un procès. Et certains fauteurs de trouble firent leur propre affaire de répandre dans la ville la rumeur que Jaana refusait d’appliquer le droit d’un procès selon la Justice du Roi à leur communauté. Ainsi, à peine quelques minutes après son premier discours, Jaana fut confronté à une autre foule, plus large, et plus en en colère que la première, qui demanda à ce que le goblins subisse la Justice du Roi. Jaana comprit que tout autre essai pour raisonner la foule serait dangereux et inutile, et même si elle savait que bien qu’il y avait des solutions plus appropriées à cette affaire, la Justice du Roi ne pourrait être légalement refusée par le peuple une fois qu’elle aurait été rendue. Aussi elle ramena sa capuche de juge sur ta tête, et ordonna que l’on amène le goblin devant elle, et quand ce fut fait elle dit, “Cette créature à été amené devant la Loi, et maintenant sa vie est entre les mains de la Justice. De ce fait que personne ne porte la main sur elle tant qu’un jugement légal n’aura pas été rendu.” Et elle fit enfermer le goblin dans une pièce solide, posta les garde les plus forts et les plus sobres à l’entrée, et annonça que le procès aurait lieu le lendemain matin.
Le jour suivant, la créature fut menée devant Jaana, et elle en appela à la Justice du Roi. Pendant des heures elle resta assise, écoutant silencieusement les témoignages du peuple de la ville sur les nombreuses personnes massacrées et les pillages organisés par le goblins et sa tribu – et la liste des méfaits était longue en effet. Quand on demanda au goblin s’il désirait parler pour sa défense, il se contenta de cracher de colère, et aucun des habitants de la ville n’accepta de parler en son nom.
Finalement Jaana leva sa main et prononça le verdict, “Cette créature n’a enfreint aucune loi. Elle poursuivait une guerre contre votre ville selon la nature et les coutumes de son peuple. Ce n’est pas un acte qui peut-être condamné par la Justice. Elle doit être libérée.”
Les gens furent stupéfiés, et également enragés par ces mots, et commencèrent à crier qu’il fallait ignorer la jugement de Jaana et exécuter le goblin malgré tout. Mais Jaana se leva, rabaissa sa capuche, et la gravité de sa colère était telle que toute la foule se tut devant elle. “Il n’y aura point de lynchage ici!” proclama la Druide. “Je vous ai donné la choix hier de mettre fin à la vie de la créature suivant la Loi, mais vous vouliez avoir votre procès et l’avez soumise à la Justice. Maintenant elle appartient à la Justice, et si par malheur elle était tuée ou même blessée en dépit de mon verdict, ce lieu subira le sort que lui réserve la loi, et pire encore, ne recevra plus les bénédictions des Vertus.”
A ce moment, certains se mirent à réclamer la tête de Jaana, mais la majeur partie des habitants avait dessaoulé durant la nuit et ils commençaient à voir la forme de leur impiété. Aussi l’obéissance à la loi et aux Vertus finit par l’emporter sur la passion, et les gens acceptèrent de se plier au jugement de Jaana. Mais ils étaient mécontent, car il était évident que la libération du roi goblin occasionnerait le retour de la guerre dont le prix serait de nombreuses vies.
Aussi Jaana fit mener le goblin enchaîné jusqu’a l’entrée du défilé, et se fit remettre la clef en main propre. Puis elle ordonna aux habitant de s’éloigner à une distance de cinq tir d’arc du lieu où elle se tenait avec le captif afin que nul ne puisse tenter d’assassiner la créature après sa libération. Et une fois que les gens se fussent retirés, Jaana libéra la créature de ses chaînes et lui donna une bonne dague (car il serait injuste de libérer quiconque dans les contrées sauvages sans moyen pour se défendre), et elle lui indiqua qu’il était libre de partir.
Le goblin commença à s’en aller, et au loin les gens commencèrent à pleurer de désespoir. Mais après quelques pas, la créature s’arrêta et fixa Jaana avec une expression de malice dans son regard. Et voyant une jeune femme à peine armée, le goblin succomba à sa haine envers l’humanité et attaqua Jaana. La Druide dégaina sa propre lame, et tua le goblin en combat singulier, en légitime défense, bien qu’elle eut reçut une importante blessure durant celui ci.
Et quand elle redescendit du défilé, elle ne parla à aucun des villageois ébahis, ni ne retourna en ville afin de panser ses blessure. Au contraire elle continua sa route sur les routes du roi au delà de la ville, sans un mot. Et quand plus tard un Druide revint dans cette ville afin d’offrir ses service, ce ne fut plus jamais Jaana.
Sacrifice: L’Histoire de Julia et de l’Horloge
Dans les temps anciens Minoc était connu pour être le lieu où résidaient les plus grand artisans et artistes du royaume, et parmis ceux-ci deux d’entre eux était particulièrement célèbres. Jervaise, le sculpteur, était reconnu comme l’un des plus grands artiste que Britannia ait jamais connu, étant capable de créer de objets aussi bien de bois que de pierre qui étaient non seulement solides et pratiques, mais également des belles oeuvre d’art. Dans les grandes maisons du royaume, une table ou une lampe faites des mains de Jervaise était d’une aussi grande valeur qu’une statue de marbre ou une peinture. L’autre personne, plus jeune, doyenne des artisans de Minoc était Julia, la rétameuse. Tandis que Jervaise était, plus que tout, un artiste, Julia était une artisan. On disait que ses montres et ses horloges resteraient précise à la seconde prés pour plus d’un siècle si elles étaient conservées proprement. Elle avait également inventé beaucoup de dispositifs adroits, de sorte qu’ils rendaient les taches difficiles plus simples et plus précises.
Quand l’un des grand nobles du royaume désirait un objet à la fois beau et compliqué, il faisait appel à Julia et à Jervaise, leur demandant de travailler ensemble, et le fruit de leur collaboration devenait immédiatement un objet de légende.
Quand à Jervaise et Julia, ils étaient satisfaits de leur travail, et faisaient payer leurs employeurs un prix digne de leur talent, aussi ils devinrent deux des citoyens les plus prospères de Minoc, en plus d’être les plus appréciés.
Ainsi vint un jour un messager d’un riche noble de la ville de Moonglow, un lieu où les objets beaux et extravagants étaient très prisés. Le noble désirait (selon les dires du message) qu’une grande horloge soit réalisée, d’une beauté et d’une complexité inégalée. Elle devait être faites à partir du bois le plus fin et du marbre le plus solide, et être capable de montrer non seulement l’heure, mais également les phases de la lunes et les progression du Zodiaque, les saisons et les années, et ainsi prédire le temps pour la journée. Et cela devait être montré par l’action d’une troupe d’amusant automates et accompagné d’une douce musique. Les termes de cette commande était qu’une forte somme d’argent serait remise immédiatement, pour les matériaux et les dépenses nécessaires, qu’un généreux salaire annuel serait payé le temps que durerait la tache, et qu’une autre somme importante serait remise une fois l’horloge achevée.
Julia et Jervaise discutèrent longuement, puis remirent une réponse au messager, expliquant que l’œuvre pourrait être complétée en six ans. Le messager reçut la nouvelle et leur délivra le premier payement, sans aucun débat.
Tout deux, n’ayant aucune commande importante, commencèrent immédiatement à travailler sur l’horloge, dessinant les plans et les croquis de celle-ci, et les envoyant à leur commanditaire à Moonglow, où il furent reçus avec ravissement. Après cela, Jervaise commanda les riches matériaux nécessaire, tandis que Julia commença à travailler sur le mécanisme de l’horloge.
Deux ans plus tard, l’horloge commençait à prendre forme, et Julia pensait même qu’ils arriveraient à la terminer plus rapidement que prévue. Puis un jour, un messager de Moonglow arriva, avec une simple lettre. Elle leur apprit que leur commanditaire était décédée par la fièvre, et que son héritage était allé à sa sœur. La dame, ne partageant pas le goût de son défunt frère envers l’art, ne désirait pas payer pour voir l’horloge être achevée. Il n’y aurait pas d’autre payement, disait la lettre, mais les artisans pouvait garder les matériaux de l’horloge en compensation de la rupture du contrat.
A celle nouvelle Julia jura d’un façon peu convenable pour une dame et pendant longtemps, mais finalement elle dut admettre qu’ils avait bien été payé durant ces deux années, même s’il était dommage que l’horloge ne soit jamais terminée. Alors elle s’en alla afin de répondre à d’autres commandes potentielles qu’elle avait pensé donner à d’autres. Quand à Jervaise, il se contenta de soupirer, et s’assit, regardant l’horloge inachevé jusqu’a tard dans la nuit.
Quelques jours plus tard, Jervaise demanda à Julia si cela la dérangerait s’il recherchait un nouvel acheteur pour l’horloge, plutôt que d’en revendre les matériaux séparément. Elle accepta, à ce moment peu désireuse de jamais revoir l’objet.
Dans l’année qui suivit elle eut peu de nouvelles de Jervaise. Il refusait poliment toutes les commissions joint, disant qu’il était trop occupé. Quand Julia lui demanda s’il avait trouvé un autre acheteur pour l’horloge, il se contenta de secouer la tête avec un sourire triste.
Puis un jour, Julia passa prés des mines sur les bordures de la ville alors qu’elle faisait une course, et elle vit Jervaise, en train de tirer un chariot remplit de minerai hors de la mine. Les mines de Minoc était toujours à la recherche d’ouvrier, mais cela était le travail le plus bas et le plus mal payé de toute la ville. Jervaise luttait tant bien que mal contre la chaleur, et Julia pouvait voir que sa vieille peau avait fort souffert de son labeur. Alors qu’elle le regardait avec horreur, n’en croyant pas ses yeux, elle vit le chariot échapper des mains de son ami, qui s’écroula sur le sol, évanouie à cause de la faim et de la fatigue. Le contremaître commença à crier et à secouer le pauvre artisan, le traitant de fainéant et de bon à rien, mais Julia s’interposa, maudissant l’homme qui se retira. Finalement elle paya une paire de mineurs afin qu’ils portent Jervaise jusqu’a la ville, où elle l’amena chez elle.
Pendant plusieurs jours, il resta allongé, inconscient, tandis que Julia le nourrit et le soigna, puis finalement il reprit conscience. Il avoua alors que malgré la perte de la commande, il n’avait put se résoudre à arrêter de travailler sur l’horloge qu’il regardait comme son chef-d’œuvre. Il n’y avait eu aucun autre acheteur, car personne ne désirait dépenser autant pour un objet aussi extravagant. Pourtant Jervaise avait refusé toute autre commande, n’acceptant que quelques travaux occasionnels quand il avait besoin d’argent afin de payer sa nourriture. Mais depuis la dernière fois, il ne put s’arrêter de travailler sur l’horloge qu’une fois qu’il fut trop faible pour faire le travail nécessaire afin payer sa nourriture.
Julia ne pouvait croire ce qu’elle venait d’entendre, et elle passa de longue heure à essayer de le raisonner afin qu’il abandonne l’horloge pour reprendre ses travaux habituels. Jervaise l’écouta patiemment, mais finalement il se contenta de secouer la tête en disant, “Tu ne vois pas mon enfant… l’argent n’est rien, mais l’horloge est tout.”
Alors finalement, Julia laissa tomber, dégoûtée, mais après cela elle s’assura que tous le jour, on emmène des plats de sa table à Jervaise. Ne craignant plus de mourir de faim, Jervaise commença une sorte de retraite appauvrit, lui qui fut jadis l’un des hommes les plus riche de Minoc. Tous les jours il travaillait sur son horloge, mais le travail avançait lentement, car il n’avait point d’argent pour se payer des assistant afin d’accélérer son travail.
Puis un jour, deux ans plus tard, Jervaise ne répondit pas quand la servante du Julia frappa à sa porte avec son souper. Et quand cette dernière entra dans l’établit, elle trouva Jervaise mort, au pied son horloge, avec son petit marteau sans sa main, son burin dans l’autre, et un étrange sourire sur son visage.
Il trouvèrent son testament, qui laissa tous ses biens à Julia, mais à ce moment “tous ses biens” n’étaient que son vieil, ses outils, et son horloge toujours inachevée.
Le jour de son enterrement, Julia se rendit seul dans son atelier. Elle passa sa main sur les gravures de l’horloge, remarquant avec ses yeux habiles les quelques zones qui nécessitaient encore un certain travail. Elle caressa les petite figures colorées que Jervaise avait créer, et pour la première fois depuis des années, pensa au subtil mécanisme qu’elle avait il y a bien longtemps pensé offrir à l’horloge.
Alors qu’elle quittait l’atelier, elle fut accostée par un messager de Britain, lui disant que Lord British lui-même lui demandait de farbiquer un nouveau type de télescope. “Dîtes merci à sa majesté,” répondit-elle, “mais j’ai une importante commande qu’il me faut d’abord terminer. Si Lord British acceptait de me refaire cette offre dans, disons, trois ans, j’en serai fort intéressée.”
Dans les trois années qui suivirent, on vit peu Julia à Minoc. Elle ne reçut point de visiteur et renvoya tous ses servants et ses apprentis, à l’exception d’une vieille voisine qui nettoyait sa maison et préparait ses repas tous les soir. Son propre établi était vide, car elle travaillait dans celui qui appartenait jadis à Jervaise.
Et, après trois ans, elle posa un gros verrou sur la porte de l’atelier de Jervaise, réembaucha son équipe, et fit savoir qu’elle acceptait à nouveau de recevoir des commandes. Elle fut rapidement très occupée, car sa réputation n’avait pas diminuée malgré son absence, et elle fabriqua même le télescope du Roi qui avait attendu qu’elle soit disponible. Et dans les années qui suivirent, elle allait parfois seule dans l’atelier de Jervaise, où elle restait plusieurs heures, et les passants pouvait entendre un douce musique en provenance du bâtiment. Mais les quelques personnes qui étaient parvenues à en voir l’intérieur dirent qu’il était totalement vide, à l’exception d’une sorte de grosse boite ou d’armoire, dans un coin, couvert d’un drap.
Honneur: L’Histoire de Dupré et des Gargouilles
Vous savez sûrement que le gargouilles on rejoint la société Britannienne après la restauration du Codex de l’Ultime Sagesse. Vous ne serez sûrement pas surpris d’apprendre que le traité entre Lord British et Draxinusom, le Roi des Gargouilles, n’a pas instantanément amener la paix entre les deux races. Certains humains ignorant continuaient à haïr et craindre les Gargouilles, et certaines Gargouilles intraitables continuaient à considérer les humains comme leurs ennemis. A cet époque l’une des ces Gargouilles le plus célèbre était un guerrier nommé Gratagmalem. Il était reconnu parmis ses pairs pour son intelligence tout comme pour sa force, et quand la paix fut conclue entre les races, il devint hors-la-loi avec une petite bande de guerriers Gargouilles, tout aussi intelligents. La fier troupe s’était dévouée à brûler et piller les distantes fermes du royaumes, mais se refusait d’assassiner lâchement les ennemis qui ne voulait pas résister. Néanmoins, ils était responsable de bon nombre de souffrance, et leurs victimes mourraient de faim.
Il y avait une auberge, qui se situait entre Britain et Yew, fameuse pour son excellente bière d’automne. Elle était si bonne que de nombreuses personnes s’y rendaient en vacances pour l’ouverture du dernier cru. Des tentes étaient plantées en dehors de l’auberge afin de pouvoir accueillir tous les invités, et durant deux semaines, tous les ans, l’auberge devenait un lieu de fête et prenait l’allure d’un festival.
C’est durant une de ces fêtes que Gratagmalem décida d’attaquer l’auberge, et lui et sa bande attaquèrent en fin d’après midi, entourant la place, et se débarrassant rapidement des quelques gardes. Et avec un air moqueur, ils ordonnèrent aux humains de fuir, ou de brûler avec l’auberge.
A ce moment, un homme seule, sortit de la foule, portant les habits d’un gentleman, mais tenant l’épée d’un chevalier. Et il parla disant, “Je suis Dupré, Chevalier et Paladin, et je vous ordonne de cesser cette incursion illégale, et de vous rendre au nom de Lord British.”
Gratagmalem se contenta de rire disant, “De tous les noms, homme ou gargouilles, celui là moins que tout autre est susceptible de m’inspirer la peur. Je rejète votre demande de reddition.”
(Maintenant je doit avouer que ce ne sont pas exactement les mots qu’il utilisa, mais les Gargouilles parlent d’une façon qui leur est propre, et que je n’essayerai pas d’imiter dans cette histoire.)
Dupré répliqua, “Alors réglons cette affaire honorablement. Je vous affronterai vous ou quiconque de votre troupe en combat singulier, dont le vainqueur déterminera le sort de cette auberge.”
La Gargouille rit de nouveau devant l’audace de l’humain, mais quand il parla, il dit, “Très bien humain, ta proposition m’intrigue. Tu affronteras trois de mes frères, et si tu parvint à les vaincre, je quitterai ce lieu, en échange d’un gage pour ma générosité.”
Alors Gratagmalem nomma ses trois champions. Le premier était une grande brute de presque 10 pieds de haut, portant une solide masse de fer, et le second un jeune champion des Gargouilles portant une épée presque aussi grande que l’était Dupré. Le troisième était le lieutenant de Gratagmalem, qui combattait avec deux grande haches de bataille, une dans chaque main.
Mais Dupré était un vétéran de nombreuses batailles contre des dragons, des démons, des géant … et même des Gargouilles, et il ne craignait pas la taille ou la force des ses adversaires. Il les combattit un par un, et les deux premiers furent mis à terre avec des graves blessures, tandis que le troisième fut tué sur le coup.
Cette perte semblait encore plus amuser Gratagmalem, et quand la dernière Gargouille tomba il annonça, “J’honorerai ma parole humain, mais d’abord j’exige obtenir mon gage. Et mon prix c’est toi Messire Chevalier.”
“C’est avec plaisir que je donnerai ma vie pour la sécurité de ce gens,” répliqua Dupré, “bien que vous verrez que l’obtenir ne sera pas si facile.”
“Nan,” répondit la Gargouille, “Je n’ai nul besoin de ta tête, mais plutôt de ton bras. Aujourd’hui tu m’as fait perdre un lieutenant, et je demande à ce que tu prennent sa place. Tu te joindras à ma compagnie, et nous apprendras ton art de la guerre.”
“Jamais je ne lèverai mes armes contre mon roi ou son peuple,” répliqua violemment Dupré.
“Je ne te le demanderais pas,” répondit la Gargouille avec une certain moquerie. “Tu viendras et entraîneras ma compagnie, et quand je les enverrai à la bataille, tu pourras en être dispensé, si seulement tu donnes ta parole de ne rien faire pour entraver nos efforts.”
Dupré savait que l’offre de Gratagmalem était à double-tranchant et pourrait facilement mener à la destruction d’un homme d’Honneur tel que lui. Mais en même temps, il ne pouvait rester sans rien faire et voir un honnête aubergiste être ruiné, pas plus qu’il ne pouvait affronter l’entière compagnie Gargouille tout seul. Et plus important encore, il ne serait pas Honorable de refuser le gage qu’il avait promis. Il ne pouvait qu’espérer que le temps lui offrirait un moyen de s’échapper. “J’accepte vos termes, Sire,” dit-il, et il s’agenouilla, présentant son épée au brigand moqueur.
Ainsi il partit vivre avec les Gargouilles qu’il entraîna de son mieux. Il découvrit que malgré leur force et leur courage, les Gargouilles avaient bien peu de maîtrise en ce qui concerne les tactiques et la stratégie, mais elles en apprirent rapidement les bases. Il découvrit bien vite également qu’il était futile d’essayer de cacher une partit de ses connaissance, car sous les yeux perçant de leur chef, tout expertise utile qu’il tentait de cacher était rapidement découverte, analysée et présentée à tous.
Pas plus qu’il ne pouvait honorablement refuser de mener les Gargouilles au combat quand Gratagmalem proposa d’essayer leur nouvelles connaissances contre des bandes de brigands, de pillards ou des Goblins, car Dupré avait uniquement promit de refuser de participer à toute action contre les sujets de Lord British. Aussi combattit-il au côté des Gargouilles, et mirent leur entraînement à l’épreuve.
Mais le jour tant redouté finit par arriver, et Gratagmalem annonça qu’ils allaient attaquer une ville fortifiée, gardée par un garnison de soldats du roi. C’était un objectif plus grand que tout ce que les Gargouilles avait jamais affronté, mais Dupré savait que grâce à son entraînement, elles étaient capable de vaincre.
Le jour de la bataille, Dupré grimpa au sommet d’une colline, observant la ville condamnée, car il ne se détournerai pas des conséquences qu’il avait causé. Mais alors qu’il attendait, il fut surprit par un contingent de la bande Gargouille qui lui posa une question inattendue.
“Lieutenant,” demanda leur porte-parole, “nous savons que vous basez toutes vos décisions sur l’Honneur, un concept qui nous apparaît très étrange, mais néanmoins nous voulons savoir si ce combat que nous allons mener aujourd’hui est honorable.”
Connaissant l’intellect des Gargouilles, Dupré savait que toute attente de les dissuader serait immédiatement perçue, et le discréditerait définitivement à leur yeux. Il devait aussi tenir compte de sa promesse à Gratagmalem: ne rien faire pour empêcher ses plans, aussi il répondit aussi droitement et honnêtement qu’il le put.
“Votre Capitaine vous a apprit que Lord British est un tyran. Hé bien, il n’y a aucun déshonneur à combattre la tyrannie, si c’est vraiment ce en quoi vous croyez. Néanmoins, votre peuple ne fait pas de serment de la même façon que le miens, et j’ai souvent entendu votre Capitaine dire que vous le suivez à l’appel de votre propre raison et de votre conception de ce qui est juste, ce qui est la voie des Gargouilles. Maintenant votre cœur et votre esprit vous a amené à vous demander si le combat d’aujourd’hui est Honorable. Peut-être que votre réponse se trouve dans la question elle-même.”
Puis les Gargouilles repartirent afin de discuter de la question entre eux, et le résultat fut qu’un tiers de la bande refusa de suivre Gratagmalem dans son combat contre la ville. Et une jeune Gargouille impétueuse (le même jeune champion que Dupré avait mis à terre à l’auberge) pris sur elle de voler jusqu’a la ville et de prévenir la garnison de l’attaque à venir.
Mais Gratagmalem, dans sa rage, refusa d’abandonner l’attaque. Mais contre les défenseurs préparés, la force Gargouille diminuée ne put vaincre, et Gratagmalem lui-même fut tué.
Mais les Gargouilles qui avaient refusé de se battre (ainsi que quelques survivants) retournèrent voir Dupré, et le supplièrent de continuer à les guider comme par le passé, contre les brigand, les pirates et les monstres, afin que les humains puissent voir que les Gargouilles étaient capables d’œuvrer pour le bien de tous. Et Dupré accepta, et il nomma sa bande les Locustes de Britannia, et ils gagnèrent en renom, et firent beaucoup bien pendant de nombreuses années.
Spiritualité: L’Histoire de Shamino et des Esprits
Les morts de Britannia ont toujours eut du mal à reposer en paix. La raison je l’ignore, mais j’ai parfois pensé que la vitalité de ce monde est si grande, qu’il continue de maintenir un semblant de vie mais dans des amas de chair mort.
Quoi qu’il en soit, ma dernière histoire concerne un certaine ville, dont les habitants du cimetière avait oublié la place qui leur était destiné. Il ne s’agissait pas d’un ou deux revenant, mais d’un véritable attroupement de zombies. Presque toutes les nuits un groupe de morts-vivants déclenchait de violentes bagarres, car les créatures n’erraient pas sans but, et se faisait au contraire un devoir de terroriser les gens et de détruire, et ce avec une telle efficacité qu’un esprit malin se cachait forcément derrière leurs excursions.
Il était évident pour les villageois qu’il ne s’agissait pas d’un problème qu’ils pourraient régler à l’aide de torches et autres pièges. Aussi envoyèrent-ils un émissaire à Britain afin de quérir l’aide du Roi.
Leur demande fut acceptée immédiatement, et Lord British ne leur envoya nul autre que Shamino le Ranger, le premier héros de Britannia ainsi que le meilleur et le plus vieil ami de Sa Majesté, pour régler cette affaire.
Shamino arriva rapidement, et se mit immédiatement au travail avec son épée, son arc, et son bouclier. Le rang des revenants fut rapidement réduit à quelques piles de chair putrescente et inanimée. La voie étant libre, il put accéder au cimetière lui-même, où il découvrit un tunnel ouvert récemment, qui menait dans une ancienne catacombe profondément enfouie.
Dans le lieu sombre et hanté, Shamino trouva la source du problème, une liche, un ancien et puissant esprit du Premier Age des Ténèbres. Pendant des siècles, ce mal était resté endormie dans sa tombe, mais récemment il s’était réveillé dans son ancienne malice avait commencé à harceler les vivants du dessus.
Aussi Shamino trouva la créature, et il la tua, dans un combat aussi physique que magique qui dura toute une nuit. Et si vous trouvez que je conte un combat aussi épique avec tant de hâte, sachez que c’est parcequ’il ne s’agit que du prélude de mon histoire.
La créature maintenant défaite, Shamino décida de rester en ville un moment afin de se remettre de son combat, et pour s’assurer que l’influence maléfique avait définitivement disparut de la ville.
Et bien lui en prit, car à peine deux nuits après la mort de la liche, un habitant du village fut mené devant Shamino dans un état pitoyable, terrorisé et nerveusement épuisé.
Quand l’homme fut suffisamment calme pour pouvoir parler à nouveau, il lui raconta qu’il était aller passer une heure dans le cimetière suite à un paris, pensant que tout mal avait disparut. Mais quand il arriva il tomba, non points sur des zombies, mais sur un nuage d’esprits hurlant. Il ne put comprendre leurs paroles, mais si grand était la force du désespoir dans leur voix qu’il aurait de loin préférer faire face un zombie.
Shamino ne fut pas très surpris de découvrir que les maléfices de la liche avait réveillé des forces que sa destruction n’étaient point parvenue à calmer. Aussi il passa la journée à se préparer, et retourna au cimetière cette nuit là, environ une heure avant minuit.
Il passait à peine la grille du cimetière quand il se trouva face à face avec le nuage de fantôme, et le désespoir de leurs cris incohérents le toucha jusque dans son âme. Il ne sentait aucun mal dans les créatures, seulement un terrible désespoir solitaire qui remuait son âme et son esprit.
Mais Shamino était d’une autre trempe que le villageois, et il chassa les hurlements de son esprits (car les créatures n’avait le pouvoir de le toucher physiquement), et se prépara. Finalement grâce aux arcanes qu’il connaissait, il put calmer les esprits (du moins temporairement), qui prirent place devant lui et communiquer avec eux.
Puis Shamino montra le premier esprit et lui ordonna, “Toi, parle maintenant, et dit moi pourquoi tu hante ce lieu dans la nuit.”
“Durant ma vie,” soupira l’esprit, “J’étais un homme riche, et je me glorifiais de cette richesse, mais je ne l’ai jamais utilisée pour aider les gens autour de moi, et maintenant je me rends compte que ma vie n’a eu aucune sens.”
“Grand était ton orgueil,” lui dit Shamino, “mais où est-il maintenant? Regarde toi, tu reposes dans une tombe identique à celle des pauvres gens que tu as ignoré. Repose maintenant, et conforte toi dans l’Humilité de la mort.”
Et l’esprit comprit les mots de Shamino, les acceptant, et disparut.
(Maintenant il peut semblait étrange qu’un esprit puisse être bannit par un simple mot, mais Shamino le Ranger n’était pas un homme ordinaire, et quand il parlait de Spiritualité, il en parlait avec Autorité, si bien que les créatures des plans surnaturelles puisse être affecté pas ses paroles.)
L’esprit suivant parla et dit, “Durant ma vie, je me suis fait passer pour ce que je n’était point. Je faisais croire aux gens que j’étais un héros ou un noble, ou bien que je possédait des compétences qui n’étaient point mienne, espérant ainsi obtenir leur amitié et la fortune. Et maintenant je me rends compte que tout ce que j’ai obtenue par la fausseté, était faux en soit.”
“Et pourtant,” répliqua Shamino, “tu agis toujours en ce que tu n’es point, car tu te mêle aux vivants et trouble leurs vies. Mets les mensonge derrière toi, et soit ce que tu es. Repose maintenant dans l’Honnêteté de la mort.”
“Durant ma vie,” dit le troisième esprit à son tour, “Je pensais être un loup parmis les hommes, et que les faibles étaient mes proies. Je prenais le peu qu’ils possédaient, augmentant ce que j’avais moi même. Mais maintenant je le regrette, car j’étais une homme haïe.”
“Alors pourquoi continues-tu de troubler les vivants?” demanda Shamino. Tu regrette ton manque de Compassion durant ta vie, mais je te dit de dormir, et ainsi d’apprendre la Compassion dans la mort, qui mets fin à toute douleur et tout désespoir, même le tiens.”
“Durant ma vie,” le quatrième esprit commença, “je fuyais devant le danger, alors que ceux à qui je tenais lui faisaient face, et tombaient. Maintenant je vois combien il aurait été meilleur de mourir dans la gloire et le confort de leur compagnie, plutôt que d’avoir fuit et mené avec regret ma futile existence.”
“Et tu es toujours en train de fuir,” dit Shamino sans aucune gentillesse. “Oublie ta peur, et embrasse Vaillamment le mystère de la mort. Ceux à qui tu tiens t’y attendent.”
Le cinquième esprit prit ensuite la parole, “Durant ma vie, je prenais la défense du coupable, afin de gagner leur amitié, et parler contre l’innocents lorsque mes maîtres me le demandaient. Peut-il y avoir un juste châtiment pour le mal que j’ai commis?”
“Tu cherches à expier tes fautes, mais tu fuis le seul juge que tout homme doit un jour affronter. Si tu à soif de Justice, alors tu trouveras la Justice de la mort, qui à la fin est la sentence propre à tous.”
“J’étais avare durant ma vie,” dit le sixième, “Et je restait assit avec mes richesses toute la journée. Je n’ai jamais rien fait d’important pour quiconque, pas même donner un travaille honnête à ceux que j’aurais put embaucher, car je préférais la valeur de l’or à leurs services. Où est mon or maintenant ?”
“L’Or est en effet loin de ta portée maintenant, mais il reste un Sacrifice qu’il est en ton pouvoir de réaliser, et c’est de Sacrifier cette triste non-vie à la mort, qui attends patiemment ton don.”
Maintenant, il ne restait plus que deux esprit, virevoltant tristement au clair de lune, et finalement l’un d’entre eux se mit à parler.
“Durant ma vie, je servais un homme qui m’aimais, et pour qui mon service et mon amitié était plus important que tout le reste. Je l’ai trahie dans l’espoir d’obtenir richesse et pouvoir. Maintenant je vois que je n’ai rien gagné mais tout perdu, car ceux que je servis ensuite ne virent en moins que l’infâme vers de terre que j’étais.”
“La mal que tu as fait est très grand en effet,” répondit gravement Shamino.”Et je ne peut t’offrir l’absolution. Mais sache qu’il te reste une obligation à achever. Iras-tu Honorablement dans le voile final de la mort?”
Finalement, seul un fantôme restait dans les airs, et semblait peut décidé à parlait, jusqu’a ce que finalement, Shamino lui adresse la parole.
“Parle, ô esprit, et dit mois quels péchés te tourmentent dans ton éveil surnaturel.”
“Je n’ai pas péché,” répliqua le fantôme, “car j’honore les Vertus du mieux que je le peux”.
“Si tel est le cas, pourquoi donc sort tu ton sommeil après ta mort?” lui demanda Shamino.
“Je ne suis point un fantôme mort,” répliqua la créature, “mais j’ai été attiré hors de mon enveloppe charnelle par la créature maléfique qui hantait ce lieu. Je vous en prie, réunifier moi avec mon corps afin que je puisse reprendre le cours de ma vie.”
Il faut savoir que ce genre de chose n’est pas rare, mais pour l’esprit éclairé de Shamino, la différence entre un esprit vivant et une ombre non-morte était aussi claire que celle entre un chaîne massif, et une souche d’arbre pourris.
“Tu te trompes, l’ami,” lui dit Shamino avec gentillesse. “Tu vraiment mort, je te le jure. Il faut maintenant que tu trouves le repos et cesse de troubler les vivants.”
“Tu mens,” cria l’esprit, “Car je peut bouger, voir, et parler. Comment alors pourrais-je être mort? Je vis! Je vis!” Puis il essayer de rompre le lien avec Shamino et de l’attaquer, mais la disparitions des autres esprits avait grandement affaiblit l’énergie surnaturelles du fantôme.
Alors Shamino comprit ce qui maintenait l’esprit ici, car il est dans la nature du Spirituel de voir la réalité des choses cachée aux gens plus simples. Cette créature était damnée, et cette damnation était de son propre fait. Tandis que les autres fantômes avait été tourmentés par la connaissance de leurs péchés, celui ci était torturé car il refusait d’admettre la vérité. Le fantôme se mentait à lui-même, fuyant lâchement de la mort, se haïssant lui et sa nature. Par cela il rejetait les trois grands Principes, qui ensembles composent la vertu ultime de la Spiritualité.
Shamino resta silencieux un moment, regardant la pathétique créature, à qui finalement il dit. “Je ne peut rien pour toi. Va donc mener ton existence, si on peut l’appeler comme ça.” Et il annula son sortilège et quitta le lieu à tout jamais.
Quand au fantôme, il continua à hanter le cimetière. Il n’avait plus le pouvoir de terroriser les vivant, et se contentait d’errer, criant et soupirant dans les ténèbres de la nuit, victime de sa propre désillusion.
Épilogue
” Et ainsi,” dit l’étranger, “mes histoires ont parlé sur toutes les Vertus. Je ne sais si elle vous ont convaincu, car le choix réside dans votre cœur et votre esprits, mais au moins cela vous a peut-être permis de comprendre mon opinion.”
La jeune soldat fut la première a parler. “Vos histoires sont très bien écrites messire, et plaisantes à entendre. Mais dites mois, en quoi se rapportent-elles à la vraie vie? N’importe quel Barde intelligent peut fabriquer une histoire plaisante afin d’illustrer presque tout, même si elle montre que la nuit est lumière, ou que le feu est glace.”
“Je constate que vous vous méprenez sur la nature de mes histoires,” répondit l’étranger. “Je vous assure qu’il ne s’agit point de fantaisies. Chacune de ses histoires a vraiment eut lieu, et chacune d’entre elle me fut contée par la personne à qui elle est arrivée. De plus, l’honnêteté de personnes impliquée est impossible à mettre en doute.”
A cela le marchand se mit à rire. “Ah mon ami, vous devez nous prendre pour des gens fort simple, pour vouloir nous faire croire que des gens aussi nobles prendraient le temps de vous raconter leur histoire. Ou peut-être est-ce pour nous poser une énigme? Dans ce cas, je vais y répondre. Ceux que vous avez choisi pour illustrer les Vertus sont une confrérie des plus sélectives, et je n’ai pas oublié mes leçons ou point d’ignorer leurs noms. Vous pouvez certes dire que leur honneur ne peut être remis en questions! Tous ces noms que vous avez cité sont des noms de légendes, des noms de héros et d’exemples, dont certains sont mort il y a fort longtemps, mais quand ils vivaient, ils étaient les champions honorés de Lord British, et les compagnons…”
Puis le marchand se tut un moment, comme s’il craignait soudainement de dire ce qui un instant plus tôt semblait amusant. Puis il regarda droit dans les yeux gris de l’étranger, et quand il parla à nouveau, ce fut avec une tout autre voix.
“Les compagnons de… l’Avatar?”
Mais l’étranger se contenta de sourire, ignorant la question, et dit. “Hé bien, la pluie s’est finalement arrêtée, j’ai encore le temps de continuer ma route pendant quelques heures.” Puis il se leva, remis son sac sur ses épaules, et sortit par la porte de leur abris de fortune, et les autres le regardèrent silencieusement disparaître dans la légère brume du soir.
Fin.
Cette histoire fut originellement écrite par Chris McCubbin et publiée sur le site officiel d’Ultima IX: Ascension.
Traduction effectuée par Marc “Sergorn Dragon” Charlot.
(c)1999 Origin System Inc.